GYNECOLOGIE

ENDOMÉTRIOSE

Elle est définie par la présence de tissu endométrial de façon ectopique en dehors de sa localisation normale et toucherait environ 6% à 10% des femmes en âge de procréer.

Les douleurs pelviennes en sont le premier signe et la principale complication en est l’infertilité.

Son caractère estrogéno-dépendant explique le rythme des douleurs qui varient en fonction du cycle menstruel.

Selon sa topographie, on distingue : l’adénomyose (de localisation utérine), l’endométriome (de localisation ovarienne) et l’endométriose (ubiquitaire, pouvant toucher tous les organes et tissus)

ADENOMYOSE

L'adénomyose ou endométriose utérine possède des aspects épidémiologiques et symptomatiques bien spécifiques et fort différents des localisations péritonéo-tubo-ovariennes (extra-utérines) de l’affection : sa survenue à la quatrième ou à la cinquième décennie de l'existence, chez des patientes souvent multipares, sa traduction peu algique et essentiellement ménométrorragique, en témoignent.

ENDOMETRIOSE TUBAIRE (TROMPES) :

Il faut distinguer deux types de lésions endométriosiques au niveau de la trompe :

- les lésions proximales qui sont le plus souvent identifiées par une hystérosalpingographie pratiquée dans le cadre par exemple d'une infertilité ou sur une pièce opératoire de salpingectomie pour grossesse extra-utérine. Elles aboutissent souvent à une occlusion tubaire proximale plus ou moins importante ;

- les lésions superficielles qui sont similaires aux localisations péritonéales en termes de symptomatologie, d'aspect et de diagnostic (qui impose une coelioscopie).

ENDOMETRIOSE APRES LA MENOPAUSE, c’est possible même sans traitement hormonal substitutif (THS) :

L’endométriose affecte beaucoup plus rarement les femmes après la ménopause, et un traitement hormonal substitutif est alors souvent incriminé, mais aussi l’obésité, par augmentation des taux sériques d’estrogènes.

Pourtant, certains cas d’endométriose chez des femmes ménopausées, non obèses et ne prenant aucun traitement hormonal ont été rapportés, soulevant la question de leur mécanisme étiopathogénique.

Ces observations sont à ajouter au dossier complexe de l’endométriose, pathologie qui continue de poser de nombreuses questions sans réponses.